Les AIAM Soutiennent Boualem SANSAL

« (…) il n’y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits » 

Beaumarchais

Un écrivain n’est pas le porte-drapeau des couleurs d’un Etat, le propagandiste d’une idéologie officielle, le serviteur zélé du pouvoir en place. C’est  avant tout  un homme  libre  qui prend plaisir à penser par lui-même,  éclairé par les Lumières de la raison. Ennemi des faux-semblants, lucide, il ne fait de concession ni à l’ordre établi, ni aux gens bien-pensants,  et encore moins aux mythes de la tribu. Il refuse de hurler avec les loups.  S’il adhère à un parti, c’est toujours  au parti de la liberté, de la tolérance et de la fraternité humaine. Et il se sent mal à  l’étroit  quand on veut lui enfiler  l’uniforme du bon patriote  : « Il est triste,  que souvent pour être bon patriote on soit l’ennemi du reste des hommes», écrivait Voltaire.  C’est que la patrie de  Boualem Sansal est cette terre d’asile  devenue sa demeure et où il jouissait, avant  son arrestation,  de la liberté de pensée, de  la liberté d’expression et de  la liberté de création. C’est pour cela qu’il faut soutenir Boualem Sansal et  tous les écrivains et journalistes,  jetés  en prison  comme de vulgaire bandits parce qu’ils ont osé penser  contre l’opinion commune,  sortir des chemins battus, et  aller à la recherche de ce que Boualam Sansal appelle « des vérités relatives et provisoires. » 

L’équipe des AIAM