Le 14 juin 1940, la Wehrmacht défile sur les Champs-Elysées. La France est vaincue.
Avec l’Occupation débute une stricte « mise au pas ». La politique, la société, l’industrie…
Aucun domaine n’est épargné. L’esprit et le culturel n’échappent en rien à la règle nouvelle.
Rapidement, un certain nombre de structures et de textes se mettent en place. Déjà effectué en Allemagne, “l’assainissement” de la littérature fait partie intégrante du programme culturel de l’occupant. En France, l’administration militaire allemande, l’Ambassade du Reich d’Otto Abetz à Paris, et la Propaganda-Abteilung aux ordres de Joseph Goebbels, s’arrachent la réalisation du projet de la purification des lettres françaises, suivant des volontés souvent contradictoires. Les deux derniers organismes se disputeront longuement sur la finalité de cette épuration littéraire, Goebbels préconisant la disparition du rayonnement culturel français et Abetz favorisant un rapprochement franco-allemand par le maintien d’un certain niveau de culture.
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