L’autobiographie inédite d’une artiste majeure de la photographie d’avant-garde.
Voici publiée pour la première fois, à l’occasion de la rétrospective que lui consacre le Jeu de Paume à Paris du 2 juin au 27 septembre 2015, l’autobiographie de Germaine Krull, pionnière de la photographie d’avant-garde.
Comme nombre de photographes de sa génération, Germaine Krull (née en 1897 en Prusse de parents allemands et décédée en 1985) a arpenté le monde au gré de ses soubresauts et de ses tumultes. Amie de Man Ray, amante d’Eli Lotar, épouse de Joris Ivens, amie d’Eisenstein, correspondante de Benjamin, responsable du service de la propagande de la France libre à Brazzaville, gérante d’un hôtel pendant près de vingt ans à Bangkok, Krull a connu mille vies.
Esprit libre, sans véritable patrie, Germaine Krull a photographié sans relâche et s’est imposée comme une artiste des plus novatrices. Métal, livre cardinal de la modernité la consacre en 1927. Avec elle la photographie de la ville, du monde industriel, bascule dans l’univers des avant-gardes.
Cette autobiographie, dont elle a achevé le tapuscrit à Dehra Dun en Inde le 28 octobre 1980 est une chronique du xxe siècle et de sa vie, une saga picaresque qui présente un destin de femme d’exception.
Voici publiée pour la première fois, à l’occasion de la rétrospective que lui consacre le Jeu de Paume à Paris du 2 juin au 27 septembre 2015, l’autobiographie de Germaine Krull, pionnière de la photographie d’avant-garde.
Comme nombre de photographes de sa génération, Germaine Krull (née en 1897 en Prusse de parents allemands et décédée en 1985) a arpenté le monde au gré de ses soubresauts et de ses tumultes. Amie de Man Ray, amante d’Eli Lotar, épouse de Joris Ivens, amie d’Eisenstein, correspondante de Benjamin, responsable du service de la propagande de la France libre à Brazzaville, gérante d’un hôtel pendant près de vingt ans à Bangkok, Krull a connu mille vies.
Esprit libre, sans véritable patrie, Germaine Krull a photographié sans relâche et s’est imposée comme une artiste des plus novatrices. Métal, livre cardinal de la modernité la consacre en 1927. Avec elle la photographie de la ville, du monde industriel, bascule dans l’univers des avant-gardes.
Cette autobiographie, dont elle a achevé le tapuscrit à Dehra Dun en Inde le 28 octobre 1980 est une chronique du xxe siècle et de sa vie, une saga picaresque qui présente un destin de femme d’exception.
Historienne de la photographie, Françoise Denoyelle enseigne à l’école Louis Lumière. Elle est l’auteur de nombreux ouvrages dont Boris Lipnitzki le Magnifique (Nicolas Chaudun, 2013), Le Siècle de Willy Ronis (Terre Bleue, 2012), La Photographie humaniste 1945-1968, autour d’Izis, Boubat, Brassaï, Ronis (en collaboration, BnF, 2006). Très proche de Germaine Krull à la fin de sa vie, Françoise Denoyelle a mené de longues séries d’entretiens avec elle et milite depuis plus de vingt pour la publication de ce texte.