21 novembre 2024

Modernité esthétique chez André Malraux par Yulia Kovatcheva

  Ecrivain prolifique, aventurier, historien de l’art, homme d’État puisque ministre de la Culture en France (1958-1970), André Malraux fut un homme d’action au service de causes nobles. En 1933, l’obtention du prix Goncourt pour son roman La Condition humaine lui apporte une visibilité internationale.

Néanmoins, la réflexion sur l’art est la part essentielle et originelle de l’oeuvre de ce grand intellectuel né avec le siècle, fasciné par le « mystère de l’homme ». Et tout particulièrement par la nature énigmatique du concept du « primitif » en histoire de l’art, thème qui irrigue l’ensemble des écrits de Malraux, qu’ils soient littéraires, philosophiques, artistiques, et même les discours du grand ministre de la Culture qu’il fut.

Trouver comment « la permanence de l’homme» s’accorde à l’idée de l’art « primitif », tel a été le fi l conducteur de ce livre, l’ambition de son auteur.

Yulia KOVATCHEVA a obtenu un doctorat à l’université du Tennessee-Knoxville. Spécialiste de littérature française du XXe siècle, ses recherches portent à la croisée du champ littéraire et de l’art en accentuant sur l’étude de l’oeuvre romanesque et esthétique, et la pensée philosophique d’André Malraux. Elle est l’auteur du Cubisme (Steno, 2009) et a publié un article portant sur les rapports des écrits de Malraux et l’art et la traduction Sliven Antique II-IV s. (Faber Press, 2001). Elle travaille à présent sur la traduction de Malraux en bulgare et enseigne le français à l’université de Charleston.

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