En 1878 parut dans la Gazette des beaux-arts un article du critique d’art Ernest Chesneau qui décrivait l’engouement des peintres français pour le japonisme. Les noms de Manet, Fantin-Latour, Degas ou encore Monet y apparaissaient, mais pas celui de Cézanne. Par la suite, on considéra que Cézanne ne faisait pas partie de ce mouvement. Pourtant, l’idée maîtresse de sa théorie du cubisme selon laquelle on peut tout dessiner à partir de sphères, de cylindres et de cônes est déjà présente dans la Manga de Hokusai. De plus, Cézanne quitta Aix-en-Provence en 1878 pour se rendre à l’Exposition universelle de Paris et y étudier la technique des aquarelles japonaises. Mais surtout, dans ses peintures de la montagne Sainte-Victoire, l’influence des Trente-six vues du mont Fuji semble évidente. Au cours de cette conférence consacrée à Hokusai et Cézanne, Hidemichi Tanaka, professeur émérite de la Tohoku University, nous parlera également de la vision du Japon d’André Malraux.
Petite salle (rez-de-chaussée)
Entrée libre
Sur réservation à partir du 19 octobre
(www.mcjp.fr)
En japonais avec traduction consécutive en français