2019 : 80ème anniversaire de «La Retirada » (exode massif des réfugiés espagnols de la guerre civile) – Dans de très nombreux lieux, rappelant le contexte historique que l’on sait, multiples commémorations et manifestations autour de ce drame humanitaire qui a marqué des générations, intervenu peu après la fin du tournage par Malraux de «Espoir – Sierra de Teruel ». A noter que le 24 février 2019, Pedro Sanchez, chef du gouvernement espagnol, après s’être déplacé à Montauban sur la tombe du président républicain Manuel Azana mort en exil en 1940, s’est rendu à Collioure sur la tombe d’Antonio Machado, puis à Argelès sur mer, où il a, au nom de l’Espagne, demandé pardon à tous les exilés républicains. C’est la toute première fois qu’un chef de gouvernement espagnol se rendait sur ces lieux.
Commémoration :
– Agde rend hommage aux Républicains Espagnols et commémore les 80 ans de la Retirada
– L’UTOPIE EN EXIL 1939-2019 – Hommage à la mémoire de tous les Espagnols morts pour la Liberté ! Les 9 et 10 février 2019, l’association 24 août 1944, avec le soutien de la Mairie de Paris, des associations MHRE 89 et AFMD75 a ouvert son programme des 80 ans de l’exil politique espagnol par cet hommage.
Cinéma : L’association 24 août 1944, présente Balada triste un film d’Alex de la Iglesia
Un cri d’amour à l’Espagne et une levée de rideau sur 40 années de mémoire occultée par le franquisme. Un film bouleversant : « Qui se cache derrière les yeux écarquillés des clowns, leur masque figé en une grimace joyeuse ? Auguste preneur de baffes ou clown blanc donneur de leçons, ils mettent mal à l’aise, avec leurs sketchs qui regorgent de petites humiliations…
Alex de la Iglesia, un des piliers du nouveau cinéma de genre espagnol, enfonce le clou avec l’odyssée baroque de Javier. Très tôt, ce fils et petit-fils de clowns, dont l’enfance a été volée par la guerre d’Espagne, a compris qu’il ne fera pas rire volontairement, qu’il sera toujours le dindon de la farce. »
Ce film a reçu le prix de la meilleure réalisation et du meilleur scénario au Festival de Venise 2010.
Le jeudi 14 mars 2019 à 19h suivi d’un débat avec Christiane Passevant animatrice de radio Libertaire spécialiste de l’œuvre d’Alex de la Iglesia.
Centre Paris’Anim. Place des Fêtes, 2/4 rue des Lilas 75019 Paris. Entrée gratuite
Le site de l’association : http://www.24-aout-1944.org/
Le silence des autres. Un portrait « au présent » des victimes du franquisme un film de Almudena Carracedo et Robert Bahar
Le 15 octobre 1977, le Congrès des députés a approuvé une loi d’amnistie, qui a abouti à la libération des prisonniers politiques du régime franquiste. Sous prétexte que la réconciliation entre les Espagnols était impossible autrement, la même loi protégeait les bourreaux du régime, qui non seulement sont restés impunis, mais ont également occupé des postes de pouvoir et de responsabilité pendant la période démocratique.
Plus de quarante ans après la fin officielle de la dictature de Franco, le devoir de mémoire n’est toujours pas reconnu en Espagne et les victimes de l’une des dictatures les plus longues d’Europe sont toujours méprisés dans leur volonté légitime de faire le deuil de leurs parents disparus. Depuis le début des années 2000 de nombreuses victimes de la dictature et leurs familles, ainsi que les associations de défense de mémoire se sont battus pour l’abrogation de la loi d’amnistie afin d’exiger justice.
Livres : Un été impardonnable par Gilbert Grellet (membre du Conseil d’administration des AIAM) . L’ouvrage de Gilbert Grellet, Un été impardonnable (Editions Albin Michel) est paru le 3 novembre 2017 en langue espagnole aux éditions Guillermo Escolar (maison d’édition de l’Université Complutense de Madrid). Titre : Un verano imperdonable.
En savoir plus : https://www.andremalraux.com/?p=5713
Suivi d’un article du journal « El pais » du 11 avril 2018
Champ d’espoir, le roman de Sierra de Teruel -Ed. Balzac 2018, d’Antoni Cistero, correspondant des AIAM à Barcelone. (Balzac 2018).
En savoir plus : https://www.andremalraux.com/?p=5762
Radio : Gérard Malgat (auteur de Gilberto Bosques. La diplomatie au service de la liberté, Préface de Stéphane Hessel Ed Atinoir 2013), nous signale ces deux émissions,
– sur France Inter une émission consacrée à la journaliste Renée Lafon assassinée par les franquistes en 1936 :
https://www.franceinter.fr/emissions/comme-un-bruit-qui-court/comme-un-bruit-qui-court-26-janvier-2019
et une autre le 17 février : « En Espagne : déterrer la mémoire » :
https://www.franceinter.fr/emissions/foule-continentale/foule-continentale-17-fevrier-2019
Sur proposition de René Piniès, directeur de la maison Joê Bousquet de Carcassonne, je prépare un hommage à Max Aub qui aura lieu les 28 et 29 septembre 2019. Antoni Cisteró participera à cet hommage pour parler de Malraux et de Sierra de Teruel. L’éditeur de mes deux livres, Jacques Aubergy, participera également à ces journées pour parler de l’apport de l’exil républicain espagnol au Mexique. J’enverrai aux AIAM le programme de cet hommage dès qu’il sera prêt.